Qualité de l'air

Les objectifs de l’axe Qualité de l’air sont le développement d’instruments de quantification de polluants atmosphériques gazeux et particulaires, sur la base de techniques spectroscopiques avancées ou de capteurs miniatures, l’étude descriptive de divers compartiments atmosphériques, en air extérieur ou en milieux confinés, l’identification des processus clés de formation, de transformation et de disparition des polluants, et l’étude des impacts de la pollution de l’air sur la santé et l’environnement.

Le développement des systèmes multicapteurs fait l’objet d’une collaboration entre plusieurs laboratoires de l’Université de Lille, dans le cadre du projet APOLLINE – Air Pollution and Individual Exposure.

Des capteurs portatifs de particules sont utilisés dans le cadre du projet PAMELA (Particules Atmosphériques : Mesure de l’Exposition Individuelle à Lille et aux Alentours), financé par l’initiative d’excellence I-SITE ULNE. Les objectifs sont de mesurer l’exposition individuelle des personnes aux particules, tout au long de leur journée, dans les divers environnements qu’ils fréquentent (domicile, lieux de travail, autres lieux intérieurs, moyens de transport, air extérieur). Les mesures physiques sont complétées avec les informations recueillies par des questionnaires et des budgets espace-temps-activité. Ceci nous permet de :

  • Connaître les caractéristiques des logements (typologie, température, humidité, pollution particulaire)
  • Relier les niveaux de pollution observées en intérieur aux activités et aux bâtiments
  • Etablir une cartographie dynamique de la pollution particulaire en extérieur sur le territoire de la MEL, à fine échelle spatio-temporelle
  • Evaluer les déterminants de la pollution particulaires liés à l’environnement (logement, quartier de la MEL, moyens de transport…) et ceux liés aux comportements individuels (activités)
  • Evaluer l’importance relative de l’exposition en intérieur et en extérieur
  • Proposer des recommandations méthodologiques et techniques pour de futures études épidémiologiques.

Une étude spécifique est menée sur la qualité de l’air à l’intérieur des enceintes ferroviaires souterraines, en collaboration avec la SNCF. Par des mesures de concentrations de polluants sur les quais de gares en région parisienne, alimentant des modèles numériques, nous visons à déterminer la contribution des différentes sources de particules, qu’elles soient liées à l’usure du train (freinage, contact roue/rail, contact caténaire/pantographe), à l’usure de l’infrastructure (poussières de ballast, de tunnels, de revêtements), aux travaux de maintenance, aux apports d’air extérieur, ou aux usagers. Cette étude permettra de conseiller la SNCF sur la problématique fortement médiatisée de la pollution particulaire en environnements confinés, sur l’exposition des personnes, usagers et agents, et d’évaluer l’efficacité de systèmes de filtration pouvant être installés dans ces enceintes ferroviaires souterraines.

Contact : Benjamin Hanoune (benjamin.hanoune()univ-lille.fr)